lundi 30 mars 2009

Cachez votre chose monsieur

J'ai lu quelque part qu'au Liban, on vient de lancer un magazine, Jasad  - qui veut dire "corps" en arabe -  qui parle principalement de sexe. Masturbation, homosexualité, première fois, à peu près tous les sujets sont abordés. Le dernier numéro avait comme sujet principal le pénis. C'est le premier magazine du genre dans les pays arabes.

En lisant l'article, je m'attendais bien sûr à y retrouver un segment où l'on parlerait de toutes les personnes qui se sont indignés face à cette revue. Et bien sûr, on en parlait. Un collectif d'organisations féministes dénoncent le magazine, déclarant entre autre qu'il est immoral de montrer à 'leurs' jeunes à faire l'amour.

En y repensant, il était pratiquement impossible que cette revue en question ne fasse pas l'objet de critiques et de mécontentements. Beaucoup de gens cherchent constamment à mettre des barrières et des limites. Et avec la relation que les gens de cette partie du globe entretiennent avec Dieu, c'est plus sérieux on dirait. Bien sûr, ici, des chialeux, il y en a. Mais je crois que c'est pire là-bas.

Ici, lorsqu'il y a du chialage sur un truc du genre, un film, un livre, une pièce ou quoi que ce soit d'autre, on en rit un peu, pis ça sort au grand public quand même, pis c'est souvent acclamé par la critique. C'est perçu comme de l'underground, comme du génie, de l'avant-gardisme, du post-néo-réalisme, de la maladie mental, ou de l'obsession. Jamais personne aura de procès pour ça.

Je veux juste dire qu'on est chanceux. Qu'au Québec, on peut se permettre de faire à peu près n'importe quoi. On peut voir Isabelle Blais flambant nue dans un film grand public, assister à la pièce de théâtre (j'oublie le nom) où tous les comédiens baisait et se masturbait sur la scène et dans la salle, ou on peut aussi manifester pour à peu près tout ce qui existe. Ici, tout est permis, ou presque. Pis faut en profiter, c'est tout.

dimanche 22 mars 2009

Chien au-dessus d'un nid de coucou

On était dimanche. Il devait être 7h30. Je dormais encore. Très bien même. Presque pas d'autos qui passent sur le boulevard. C'est très rare un dimanche matin.

Ma chère voisine d'en haut se met alors à siphonner son plancher (lire: mon plafond) avec sa balayeuse. Elle recommence le même manège à peu près toute les semaines, parfois plus tôt. Évidemment, elle essaie d'enterrer le bruit de la balayeuse avec le bruit de ses souliers. Très agréable. Surtout lorsque son chien essaie d'attraper cet étrange et excitant objet qui aspire l'air et qui fait un bruit bizarre.

La question que je vous pose: à quelle heure peut-on faire du bruit un dimanche matin? Il me semble que lorsque j'étais petit, c'est-à-dire plus jeune, on m'a appris à ne pas téléphoner chez les gens avant 10h00 le matin, surtout le dimanche. Et on peut lire entre les lignes qu'il ne faut pas créer un bruit qui risque de réveiller les personnes qui dorment encore. Et même si je viens de la campagne, je pense pas que je suis le seul à penser ça.

Tout cela est autant plus frustrant que ma chère voisine et son adorable mari ne semblent pas avoir d'horaire de vie. Quelqu'un prend une douche à 2h00 du matin, et l'autre la prend à 6h00 le matin. Et la douche, on l'entend. 

Je veux pas avoir l'air du gars qui arrête pas de chialer contre les locataires de son immeuble (comme ma voisine qui est également l'experte en la matière, croyez-le ou non), mais on s'entends-tu que lorsqu'on accepte de vivre en société, en l'occurence une société séparée par seulement un mur, on pourrait peut-être prendre en considération que ce n'est pas tout le monde qui partage le même horaire. Qu'on pourrait faire les trucs qui font le plus de bruit dans une plage horaire décente.

Et bien comme je pars de ce merveilleux endroit le 30 juin prochain, j'ai officiellement décidé de dédier mes dernières semaines à la faire chier. Juste parce que je trouve ça drôle. Et je m'assume.

mercredi 18 mars 2009

Chanson... via country!

L'autre jour, j'écoutais une merveilleuse émission sur le canal TV Cogeco qui s'appelle 'Chanson... via country'. Vers le milieu de l'émission, une certaine Chantale arrive sur le plateau, invitée par l'animateur à la moustache.


L'animateur:   Pis, d'où est-ce qu'on te connaît? Je regarde ton jeune âge là, pis tu est un peu la relève?...

Chantale:   (qui doit avoir 37 ans) Ouin, on peut dire...

L'animateur:   Pis c'est quoi ton merveilleux parcours?

Chantale:   Ben j'ai fait beaucoup de salle de spectacle, pis là, je viens de sortir mon nouvel album... Pis l'année passée, j'ai fait la première partie de Dany Bédard. (vraiment excitée)

L'animateur  : Bon ben là, on va entendre une de tes chansons.

Chantale:   Ouais, c'est la chanson qui m'a fait connaître, ça s'appelle 'Je te reverrai'...


Un moment de télévision absolument délicieux. Mention spéciale aux musiciens qui avaient tous acheté de nouveaux instruments la veille de l'émission. Ils avaient l'air stressé, mais ils ont quand même bien performé, même s'ils se lançaient parfois des petits regards complices pour être sûrs d'embarquer dans le refrain en même temps.

C'était ensuite au tour de Marlène Croteau de venir sur la scène. Du bonbon pour les yeux. 

mardi 17 mars 2009

Crac-pot

Pour une des rares fois, je vous écris en tant que personne non-fictive et tout à fait réelle. Juste parce que ça fait du bien des fois, et aussi parce que je me fais reprocher, par vous, mes nombreux lecteurs, de vivre dans un monde qui frôle parfois trop la morale et la folie.

Et bien sachez qu'il n'en est rien. En fait, je suis probablement une des personnes les plus terre à terre qui soit. Le dossier est clos.

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Cette semaine, les bars ont enfin déneigé leurs terrasses, pour le plus grand bien des Montréalais. C'étais beau de nous voir,  tous attablés avec une bonne bière froide, avec nos tuques pis nos mitaines. C'est vraiment juste à Montréal qu'on peut vivre ça.

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La fin de l'hiver rime avec la fin de la grande dépression annuelle. Et il faut fêter ça. Pour ma part, je compte aller m'excuser auprès de toutes les personne que j'ai fait chier durant les dernières semaines.

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Ok. Je vais vous achaler une dernière fois avec ça. LA série télé qu'il faut voir, c'est Six feet under, écrit par le scénariste de American Beauty, Alan Ball. C'est vraiment une expérience en soi. C'est l'histoire d'une famille de thanatopracteur (croque-mort) qui essait tant bien que mal de gérer l'entreprise familiale. Il y a cinq saisons d'à peu près douze épisodes, et plusieurs sont littéralement des petits chefs-d'oeuvre de télévision américaine. Bon. C'était la dernière fois que je vous en parlais. 

Juste vous dire que j'ai aussi commencé à écouter True blood, également écrit par Alan Ball. Très très bon.

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J'essaie d'écrire un film en ce moment, possiblement pour le tourner cet été. Je crois que j'ai trouvé mon sujet, mais j'ai pas ma fin. Je ne m'en fais pas trop, car si l'école m'a au moins appris une chose, c'est que ce n'est pas la destination qui compte, mais la route que tu empruntes. Très moralisateur, hen? Je vous l'avais dit que je prenais pas ça de moi.