mercredi 13 mai 2009

Octobre

Dure soirée.
Pourquoi? Sait pas trop..
C'est comme ça, c'est tout.

La fameuse liste de problèmes à régler que mon amie A.L. m'avait suggéré de faire dans ma période sombre de l'hiver ne marche pas vraiment. La liste est loin d'être complète, et elle est encore plus loin d'être réglée. 

Faut-il les prendre un à la fois? Les régler un à la fois? Ou peut-être faut-il tout simplement les ignorer. Je suis de plus en plus sûr que c'est la chose à faire. Ignorer et s'en éloigner le plus possible. Avoir la tête presque vide. Juste pour profiter pis arrêter de chialer. 

Arrêter de prendre pour acquis. 
Arrêter de remettre à plus tard. 
Arrêter de rire pour vrai.

Mourir dans le métro, devant le mépris.



mardi 12 mai 2009

Grande brune

Je marchais sur Ste-Catherine. Tout le monde avait l'air content, fumant la cigarette et écoutant de la musique au grand air... 

Mais j'avais comme la bizarre d'impression que j'étais redevenu un étranger. 

En fait, à y penser, je l'ai toujours été. Depuis 2 ans dans la grande ville, je n'ai jamais quitté le statut du gars fraichement débarqué de la campagne. Mais c'est sûrement moi qui veut ça. C'est probablement mon corps qui, inconsciemment, projette une odeur de fumier et de gazon coupé du samedi matin, pour avoir une sorte de repère en cas de crise. Il se met en mode 'émission' pour réagir rapidement aux situations où ses services sont requis. Pour arranger la porte de la salle de bain qui ferme pas, ou pour lancer quelques lois fondamentales qui parlent de vaches pour expliquer la pluie qui s'en vient, ou encore pour paraître mystérieux en parlant du réconfort qu'on ne trouve que dans la nature. 

Dans ces cas-là, il est content d'avoir vécu en campagne. Ça le met dans une catégorie à part si on peut dire. Pis ça fait qui sera jamais un vrai Montréalais. Y'a beau dire pis laisser paraître n'importe quoi, il sera jamais 'a real'. Pis c'est mieux comme ça. Les Montréalais, c'est pas vraiment gentils de toute façon. Pis ça se crisse de toute.

De toute façon, ça fait pas vraiment de différence que je me fasse un peu remarquer parce qu'ici, y'a tellement de monde. Pis quand il fait beau, le monde est comme excité. Fa que...

Heille, on vas-tu sur une terasse? 

Suite

Le gars à qui j'ai prêté 20$ n'est jamais revenu. 

C'est son problème.

dimanche 3 mai 2009

Yoga time

-Avouez que ça fait peur. La grippe porcine je veux dire.

-Bon. Nous, les gars, si on est en amour avec une fille, cette fille-là, c'est comme une perle. Et le gars doit tout faire pour prendre soin de sa perle. Compris?!

-Compatibilité sexuelle. Ça existe vraiment. Pis ça arrive pas souvent. 

-Écoutez du Sugar Ros très fort dans son IPod en marchant dans les rues de Montréal tard le soir un peu saoul, ça fait pleurer.

-Aimer ses amis et leur dire qu'on les aime, c'est important, même si on le fait pas.

-Être amoureux bon Dieu de merde, c'est beaucoup demandé? D'ici là, créssaillons-nous et allons veiller au Diable Vert en mettant notre statut à jour.

-"Poolish", l'album, en vente en 2010. co-réalisation et co-trouvage de noms: LPJ

-Tout ce que je demande pour ma fête, c'est de tomber en amour durant la prochaine année. J'immortalise ce souhait sur mon blog. Caline, ça va en faire du monde qui vont m'en parler! Heille, j'ai hâte en criss d'arriver au bureau juste pour voir les réactions de mes collègues face au souhait que j'ai mis sur mon blog!! lol asv svp

-Je l'aime mon blog. C'est ma fenêtre sur le monde. Un monde déserté, mais un monde quand même. 

-Tantôt, j'ai prêté 20$ à un gars que je connaissais pas qui était dans le trouble. Le gars avait l'air correct. Je lui ai dit mon adresse pour qu'il vienne me rembourser demain. Je vous en redonne des nouvelles. 




Je partirai, je partirai,
loin, loin,
loin de chez toi

et je t'enverrai les reflets de mes voyages,
sur une carte usée par le sel, 
et je crierai ton nom,
dans les nuits sombres de l'Andalousie,
la, la, la...