lundi 28 novembre 2011

Fin d'année

Et oui, j'ai reçu ma réponse, chers amis. Malgré toutes les bonnes volontés du monde, tous les présumés changements dans l'horaire habituel, tous les après-midi à se prendre pour un homme engagé, motivé, et indifférent aux remarques, cela n'a rien donné auprès des Grandes institutions. Non, ils n'ont pas voulu lire jusqu'au bout, un dossier de plus à retirer dès le départ, faute de remplir les clauses INDISPENSABLES pour devenir un artiste respecté.

Mais voilà que dernièrement, comme une fois par année, mais de façon de plus en plus convaincante, je me suis décidé à y aller, quoi que les apparences veuillent en dire, peu importe les découragements et les abus.

Et le plus important, j'ai trouvé son rôle. Quelque chose que j'ai écrit, un peu saoul, dans une ambiance de vin, de mélancolie, de souvenirs plus ou moins flous, de soirée de vingtaine, des soirées qui se recommencent chaque jour, des soirées pleines de temps vite passé, à se prendre par la taille, des soirées qui ne se sont jamais passées avec elle.

C'est probablement le texte qui a le thème le plus abstrait, le moins précis; le mépris. Même si elle est probablement complètement à l'opposé de ce thème, je suppose que c'est cette raison qui lui permettra de le vivre autant. J'ai hâte, j'appréhende, et je me tarde de passer en audition des dizaines et des dizaines de candidats pour lui donner la réplique, quelqu'un qui sera plus vieux et moins intéressant probablement.

Fini d'écrire en février, tourné en juillet. Ouin.