J'ai crié pour que quelqu'un vienne, et m'explique. Pour que quelqu'un m'aide à me réveiller, encore, et que je sorte de ces rêves en poupées russes.
À force de plier les genoux, on ne peut plus se relever. Les mains salies par tout ce sang, je les essuyais pour que personne ne les voit, ou ne le sache. C'était mon secret, entre moi et les morts.
Quand on m'a emmené dans la fontaine où je voulais mourir, j'ai tout de suite pensé à elle, à ce qu'elle m'avait dit, et montré. Mais tout ce que je me souvenais, c'est que je devais mourir, pour qu'elle en garde le souvenir que je lui avais fabriqué, encore remplie d'incertitudes et de fantasmes.
Plus loin dans le temps, on se souviendrait de moi comme je voulais être; incomplet.
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