Les lèvres nous aspirent le corps
Aussi amères qu’un songe sans rêve
Prêtes à tout prendre et à tout laisser
Elles persistent, sans pitié et sans remord
Sadiques et froides, chaudes et charnelles
Elles peignent le satin de leur robe
Laissant l’œuvre inachevée et morte
Sur le seuil du malheur et du regret
Dans un grand tourbillon de cendre
Elles jaillissent du haut de l’enfer
Prêtes à nous arracher les yeux
Elles sombrent au fond du ciel
Elles demandent sans cesse leur chemin
En rêvant de leur toile multicolore
Et au milieu du désert elles se perdent
Tuant celui qui les a goutées
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