Nous avançons dans des directions opposées, mais nous n'avons jamais été aussi proches. L'éloignement est nécessaire. Pour se connaître, s'aimer, se regarder, et pleurer aussi, nous n'avons qu'à partir un peu, juste le temps d'une baise, d'un french, d'un regard, et des fois plus. Et puis on se retrouve comme avant, avec les heures impossibles, avec les bouteilles, les rires, avec toutes les conneries, les chicanes, les crises et toutes les larmes, avec toute la musique du monde et les solos de guitare, ou presque, avec les surprises, les imprévus, les drôles de gens et ceux qui nous font rire, avec tous les noms bizarres, les personnages, les malaises, les odeurs, les pognages de fesses et les baisers, avec le whisky que tout le monde aime détester, avec les sauvetages, les blackouts et les lendemains trop clairs, avec toute la vie devant soit, et avec le sentiment que tout ça, ça ne changera jamais. Avec tout ça.
Je vous aime les amis.
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