Je discute bouffe avec un enculé. Ce genre d'enculé qui vous fait rire, mais pas de la façon qu'il croit. Je sors tous les mots pas possible, les terminaisons gracieuses, les altérations inutiles et les termes serrés comme un cul de mouche. Ça le fait rire, et ça me fait rire, mais comme je vous disais, pas de la façon qu'il croit.
Bref, je suis là, le bedon rempli d'empoisonnement naturel, une clé dans la narine. On vole des bières puis on se sauve, devant l'air penaud du proprio sortit à peine des toilettes où il baisait tranquillement et prestement une jeune fleur qui ne mérite pas ça, mais qui ne le comprend pas encore, et qui le regrettera lorsqu'elle sera mariée.
Devant une allée complètement vide, on déblatère sur Beethoven et son oeuvre, sur la façon d'élever correctement un chat, et sur la pertinence de chier dans des endroits convenus, plutôt qu'à tous vents, là où ça nous chante.
Mais après tout ça vient le coup de vent du lendemain. Je me fais frapper violemment dans les toilettes, avec un shooter au cornichon encore dans les mains. Je finis dans une ruelle, jusqu'à temps que je me réveille, en sueur, regrettant de ne pas avoir su dire son nom une seule fois, ou du moins lui demander.
Mais elle était trop morte pour ça. Avec plein de cartes d'affaires dans les poches.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire