Le truc qui était en travers de ma gorge, qui m'empêchait de lever le voiles, qui me retenait sur des eaux bien trop tranquilles, qui me rassoyait, constamment. Ça s'en va au loin avec les vidanges.
Toutes les soirées avec un verre de vin, les sorties bruyantes et tassés, les recoins silencieux et vides, les paysages de fin du monde, les falaises, les falaises... Tout ce qui s'en vient, en jaune, en mauve, en rouge.
Dans ses mains, dans ses yeux de bonheur qui se demandent où je vais l'amener.
Toutes ses volontés sont en train de se mêler aux miennes. Et je l'amènerai partout, dans nos débauches planifiées, dans nos hangars de riches, dans nos divans mous.
Des années plus tard, je reviendrai près de cette fameuse fontaine. Et fort de mes quelques livres, avec en poches une paire de billets pour le MET, j'ajouterai le nombre de barres qu'il faudra sur la pierre, pour que le nombre d'années soit exact. J'irai ensuite la rejoindre au café du coin, pour notre soirée, qui se terminera tard.
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