Toute la dignité, la sagesse et compagnie, tous les mots et les cris, à ne vouloir rien dire, les regards silencieux qui paraissent beaucoup mais qui sont bien fades, toutes ces morales de coups durs et d'égo, de lendemains et d'écho, de brisures et d'années, ces trompeurs qui me surclassent, ces quelques mots changés sans que l'on en espère tant; morts. Disparus.
Je sais, ça ne vaut rien, pour autant qu'on sache l'écrire, mais c'est tout aussi vrai, et ça ne me quitte pas, quoi qu'il se passe. Ça empire, et ça gonfle.
Dans quelques années, quand j'aurai enfin trouvé, à mille lieux d'ici, dans une autre langue, avec d'autres armes, mais avec autant d'heures à se retourner, je verrai peut-être ce qui ne me parvient pas, et je pourrai enfin mourir du chagrin qui m'en éloigne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire