dimanche 4 juillet 2010

Portuguaise

Vous tous, mes chers chers lecteurs, à qui je dois tout, et sans qui je n'ai rien, sachez qu'un nouveau pas à été gravé dans la mer. Et ni les vagues ni les remous ne viendront à bout de ces traces.

Pour tout vous dire, car je ne peux rien vous cacher, je viens de m'acheter une petite villa dans une campagne verdâtre et naturelle. Je rêvais de cet endroit depuis longtemps pour y amener mes conquêtes, et ainsi pouvoir les laisser jouir en toute liberté. Montréal, c'est bien, mais sans voisin, c'est mieux, car le bruit de certaines avait raison du peu de bonnes relations que j'entretenais avec mon voisinage. En forêt, même si j'ai cru remarqué que les animaux qui avait élu domicile sur ma terre avaient tous levé le camp depuis mon arrivée, je ne semble déranger personne, même avec celles dont les couinements réussissent à faire décoller la peinture. Est-ce ma faute, ou la leur? Je ne saurais le dire. Mais ceci est un autre débat.

Toujours est-il que j'ai défriché moi-même cette terre qui m'a été léguée par mon grand-père, décédé depuis maintenant 10 ans, Dieu ait son âme. J'y ai planté des fleurs, retourné la terre, arraché les mauvaises herbes et ramassé les brindilles. Puis j'y ai construit le plus beau chalet de bois qu'on peut imaginer.

Le chalet n'est composé que d'une pièce en fait. Un grand espace, tout blanc, sur un plancher de bois, foncé. Au milieu, j'y ai mis un grand lit, avec des draps et une grande couette chaude et lourde. C'est ça, mon chalet. Bien sûr, il y a un coin pour les activités obligées et l'eau courante, mais le lit est tout à fait le centre d'attraction.

Quand la belle vient me rejoindre, je n'ai qu'à ouvrir la porte, laisser tomber mon manteau, lui arracher le sien, puis je l'amène sur le lit, sans obstacle pour se diriger, en l'embrassant, les yeux fermés bien sûr. Je suis devenu assez bon, et je réussis même à lui faire faire plusieurs tours, toujours les yeux fermés, en la tenant sur moi, mon bras sous ses fesses, avant de tomber sur les couvertures, déjà ouvertes et prêtes aux empoignades effrénées et incontrôlables.

Je vous prépare l'accomplissement mes amis. Un des. Je pense que je suis prêt. Mais c'est foncé, ce qui s'en vient.

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