J'ai fait un autre rêve.
Bref, je suis assis au milieu d'un grand champs. C'est l'été, mais il fait pas trop chaud. C'est le magic hour, entre 7 et 8 heure.
Le champs, c'est un champs de blé, avec des espaces aplatis, un peu partout. Il y a un grand arbre, et j'y suis adossé.
Dans toute la grandeur du ciel, je me prends pour un personnage de Tree of life, toujours avec le reflet parfait, le bleu intense, et la courbure des nuages qui nous fait constamment penser à la grâce de la nature.
Dans cette scène, une femme (évidemment), très belle, marche lentement vers moi. Le silence est sourd, une certaine pression s'exerce sur les sons, et les arrières-plans sont très présents.
Elle est encore loin, mais je la distingue parfaitement bien. Ses yeux semblent verts.
Elle porte une robe d'été, légère, blanche, et jaune, et elle se balance dans les sillons de blés comme si on soufflait sur une marguerite.
Les cheveux pâles, presque blonds, qui viennent lui donner l'air d'un quelqu'un qui sait parfaitement et consciemment ce qu'elle représente, et quel effet elle a sur moi.
Elle s'approche, s'assoit près de moi, en effleurant à peine mon bras, avec son teint beige. Elle me demande d'où je viens, et si j'ai l'intention de rester où je suis encore longtemps. Surpris moi-même de connaître la réponse, je lui réponds que je vais y rester probablement pour toujours. Et elle me réponds qu'elle pense également rester là, adossée à l'arbre, pour toujours. Elle sourit.
Et on regarde au loin, comme pour se dire que ce n'est pas maintenant que nous apprendrons à nous connaître. Ce ne sera qu'après plusieurs jours, après plusieurs formes connues détectées dans les nuages, après avoir montré l'un à l'autre les constellations que l'on fait semblant de connaître, après toutes les nuits où l'on ne voudra pas dormir, probablement qu'après tout ça, même sans connaître notre nom, nous saurons exactement avec qui nous partagerons cet arbre.
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