samedi 30 juin 2012

Petite fleur

J'en étais absolument et irrémédiablement conscient.
Toute ma vie dans tes pupilles, je les ai cherché les couleurs. Sans jamais les trouver.

Nous nous promenions main dans la main, comme si de rien n'était, en cherchant notre chemin, pour nous perdre, et se sentir amoureux.

Nous nous sommes arrêtés près d'une fontaine. Je t'ai écrit un poème, avec des alexandrins et tout, comme si nous étions au 16e, en buvant du vin, et en écrivant nos initiales sur la pierre. Dans tes cheveux brins d'or, avec le vent, je pouvais sentir les mûres, comme ton parfum dans les couvertures humides, entre tes cuisses d'été, comme lorsque tu es sur moi, comme tes mains qui serrent les barreaux.

Je n'oublierai jamais cette journée, où il y avait ce ciel gris et jaune, et tes pétales.

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