En ce sixième jour, les symptômes recommencent.
Je suis encore seul sur le navire. Tout ceux qui m'accompagnaient sont morts de faim, de soif, ou encore délirent après avoir bu de l'eau de mer. Il ne reste que moi, seul, à espérer un secours, une bouée, ou une mort rapide.
Les seules joies qui me sortent de cette léthargie sont lorsque je me remémore cette fameuse traversée, première journée d'un périple dont personne, ni même moi, n'était capable de prédire la fin.
Accroché au mât, je fredonne les airs de départ qui jouaient lorsque, à la tombé du jour, nous sommes partis sur cette mer houleuse, prêts à se battre, et à mourir.
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