dimanche 29 juillet 2012

Arc-en-oeil fuck.

Fuck ostie.
Je regarde l'heure à toutes les vingt secondes.
Fuck.
Comme dirait l'autre, la solitude est allée se cacher dans mon coeur, dans une pièce sans fenêtre.
Jamais j'aurais pu écrire quelque chose d'aussi vrai pis d'aussi beau.

Fuck.
C'est ça le problème quand tu vois juste du rouge partout. Tu vois pu clair.
T'es mélangé, parce que toutes les fois que tu penses que tu vois quelque chose, en fait, t'as les yeux fermés, pis tu vois rien pantoute, à moins que ça te frappe dans face, mais ça c'est rare, ça arrive pas, ça serait trop beau, faque t'attends, t'attends que ça te frappe, mais ça arrive pas, ça arrive pu, tu l'attends pu, pis finalement tu te mets à oublier, avec ta mémoire de poisson rouge mort qui flotte sur le dessus de l'aquarium pis que t'es obligé de flusher.
Quand tout le monde est parti, pis qu'il reste pu personne pour te dire comment ça va finir, tu te mets à espérer. Tu te redis tous les mots que tu t'es déjà redis huit-cent fois, pis tu repenses à toutes les couleurs qui étaient pas certaines, mais que tu sais maintenant.

Les couleurs que j'espère voir de près. Même si c'est pour pas longtemps.
Fuck.
Le mal de coeur a changé de sorte.
Le mal de tête est revenu.
La voix, elle, a complètement disparue.

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