samedi 24 avril 2010

Cerca de tu corazón

Tu dois déjà y être à l'heure qu'il est. Comme à jamais d'ailleurs..

Pendant une nuit, pendant un réveil, ou juste un matin. Crier aux loups juste une fois, pour tout briser, tout démolir, dans le seul espoir de nous faire prendre. Tomber de très haut et vouloir mourir, imaginer le pire, et s'en foutre.

Surtout ne jamais écouter ce que je dit, ou ce que j'écris.

Je me suis arraché la peau sur le sable, et j'ai pensé aux étoiles, pour essayer d'oublier, un peu. J'ai compté les moutons, crier aux loups, ou aux coyotes plutôt, et j'ai goûté au turquoise. Sur les gravats, je me suis assis, et j'ai pris conscience du temps qu'il me restait, à contempler la mer, le soleil, et les oiseaux. Ce portrait, je l'ai déposé, pour que rien ni personne ne puisse y toucher. Quoi qu'il advienne.

Et dans plusieurs années, on trouvera une roche toute rouge, faite en corail, et l'on saura que j'ai aimé.

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